L’Association québécoise des médecins pour l’environnement invite le gouvernement à agir rapidement

QUÉBEC – le 23 janvier 2023 – Maintenant que le rapport est déposé, l’Association québécoise des médecins pour l’environnement (AQME) invite le gouvernement québécois à agir rapidement pour diminuer les émissions de PM2.5, de dioxyde d’azote et de nickel liées notamment aux activités industrialo-portuaires, au chauffage au bois et aux transports dans le secteur Limoilou-Basse-Ville.

« Les recommandations du rapport doivent être rapidement mises en place pour protéger la population de ce secteur contre les décès prématurés, les pathologies respiratoires, les maladies cardiovasculaires et les cancers associés à la pollution de l’air. Une amélioration de la qualité de l’air diminuerait les coûts sanitaires estimés à 30 milliards de dollars par année au Québec et contribuerait à décongestionner le système de santé, » affirme Dre Claudel Pétrin-Desrosiers MD, présidente de l’Association québécoise des médecins pour l’environnement. 

De plus, « dans ce secteur ceinturé d’autoroutes, les transports sont une source majeure de polluants alors que la canopée est déficiente pour capter les polluants de l’air. Afin de mieux protéger la santé de la population, nous suggérons au gouvernement québécois d’envisager la reconversion de la portion sud de l’autoroute Laurentienne en boulevard urbain arboré, le prolongement vers l’est de la Promenade Samuel-de-Champlain et l’évaluation d’un troisième lien de transport collectif plutôt qu’autoroutier, » ajoute Dre Johanne Elsener, MV, membre de l’Association québécoise des médecins pour l’environnement. 

Plus généralement, puisque la santé de nombreux Québécois.es ailleurs dans la province est aussi affectée négativement par la pollution de l’air, l’Association québécoise des médecins pour l’environnement suggère au gouvernement du Québec d’entamer une importante réflexion sur la qualité de l’air dans la province. À la suite de la révision à la baisse des valeurs guides de l’Organisation mondiale de la santé en 2021, il est de première importance de réviser les normes québécoises actuelles et de fixer une norme annuelle pour les PM2.5, l’un des polluants prioritaires identifiés par le Groupe de travail sur les contaminants atmosphériques.

L’Association québécoise des médecins pour l’environnement (AQME) regroupe des centaines des médecins québécois interpellés par les enjeux environnementaux. L’AQME s’intéresse notamment aux impacts des changements climatiques sur la santé, aux transports actifs et en commun, et aux pesticides. L’AQME est la branche québécoise de l’Association canadienne des médecins pour l’environnement fondée en 1993.

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Renseignements: 

Patricia Clermont, coordonnatrice
Association québécoise des médecins pour l’environnement (AQME)
Courriel : patricia@cape.ca
https://cape.ca/fr/chapter/comite-qc-aqme